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Augmentation d’impôt à Morges et Vevey : une mutinerie en vue

Le Canton de Vaud a mis les communes dans l’embarras à travers l’augmentation de son propre taux d’imposition de 1,5 point. Il contraignait les communes à un choix pénible. Il était question, soit de maintenir une facture d’impôt stable à leurs habitants, soit de le soutenir pour le bien des finances communales. Les municipalités de Nyon, Morges, Vevey et Montreux, ont opté pour un second choix pour sacrifier le porte-monnaie des contribuables au bénéfice des caisses communales.

La cohésion de la droite

Parmi les quatre villes, deux ont flairé le vent de la révolte. Jeudi soir, le Conseil communal de Vevey a entamé une classique contestation gauche-droite. Le PLR a aussitôt appuyé la baisse du taux communal, qui figurait par ailleurs parmi l’un des plus éminents de la région. L’UDC s’est associée à la requête. La gauche, elle adhérait à l’offre municipale, à titre de précaution. Le soutien du groupe centriste de Vevey Libre à la position de la droite a été décisif : le taux sera diminué à 74,5 % afin qu’il n’y ait pas d’augmentation de la facture d’impôt des Veveysans. La semaine dernière, Morges a suscité des débats avec le maintien du taux de la Municipalité à 68,5 %. La droite s’est appliquée pour le diminuer à 67. Les appréhensions de la gauche et de l’Exécutif par rapport aux finances, n’a pas séduit la droite. Cette dernière, lors du vote, est parvenue à diminuer le taux afin de prévenir l’augmentation d’impôt final.

Augmentation d’impôt à Morges et Vevey : une mutinerie en vue
Augmentation d’impôt à Morges et Vevey : une mutinerie en vue

Augmentation des impôts : le taux demeure plus bas qu’ailleurs

A Montreux, le même sujet a été soulevé, mais avec des groupes plus répartis. L’UDC prônait la baisse du taux, tout comme le groupe Montreux Libre. Le PLR, qui possède 42 sièges sur 100 au Conseil, était moins cohérent. Certains appuyaient la diminution du taux tandis que d’autres encourageaient la municipalité pour son maintien. Les autres n’ont pas participé au vote. De ce fait, le taux sera maintenu et les Montreusiens seront tenus de verser un peu plus l’an prochain. Et ce, même si leur taux communal est en dessous de la moyenne cantonale.

La situation a été plus ou moins identique à Nyon, où le taux de 61 % est par ailleurs très bas au niveau du canton. En mars, la population avait recalé par référendum l’idée de majorer le taux. Cette situation a beaucoup inquiété l’Exécutif en enregistrant l’excédent volumineux de charges. De la sorte, il était ainsi peu plausible que les conseillers communaux conviennent quelques mois après de diminuer davantage ce taux. La droite a voté pour son maintien, qui impliquait pour les contribuables une subtile augmentation en 2020.

 

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