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Chômage en Suisse ?

Le taux de chômage en Suisse a la réputation d’être le plus bas au monde, néanmoins, ces derniers temps, il crée une polémique perpétuelle. Certes, l’insertion professionnelle suisse relève d’une ambigüité. D’une part, l’année 2012 a été marquée par le ralentissement économique ainsi que la hausse du chômage en suisse. D’autre part, l’année écoulée, le marché du travail a crû de 1.6 %. Une situation inédite en territoire suisse.

Chômage en Suisse selon le KOF

En effet, selon le KOF ou le Centre de recherches conjoncturelles de l’École polytechnique de Zurich, près de 62.400 emplois à temps partiel, équivaut à 52.900 pleins temps, ont été crées l’année dernière. Il est indéniable que selon ces chiffres, la santé de l’économie suisse se porte comme un charme.
Jamais elle n’a connu des jours meilleurs, elle est à son apogée. Alors que le Secrétariat d’État de l’économie ou le Seco annonce la hausse du chômage en suisse qui s’élève à 2,9 %, les statistiques de l’ATS ou l’Agence télégraphique suisse montrent que l’emploi en suisse progresse. Un pourcentage assez inquiétant pour la population suisse.
Pas de chômage en Suisse ?
Pas de chômage en Suisse ?

Chômage en suisse et chômage partiel

Pour continuer, l’année précédente, le chômage en Suisse était un chômage partiel. Il s’est fait ressentir auprès de 577 sociétés, notamment industrielles. Nonobstant, l’accroissement du chômage en suisse n’a pas touché l’horlogerie et l’électronique. Au contraire, 3000 postes supplémentaires ont vu le jour. On peut dire que l’année dernière a été également marquée par la résilience du marché du travail.

Chômage en Suisse = faux chômage ?

Actuellement, on parle d’un faux chômage en suisse. Ce phénomène paradoxal engendre un chômage « qui n’est pas réellement un chômage. » Il s’agit d’un cas normal ou naturel, c’est-à-dire que les causes ne sont guère liées au déficit de l’offre et de la demande, mais pour d’autres raisons dites logiques. Ainsi, le type de chômage en suisse peut résulter d’un non-emploi transitoire, involontaire ou non. Le taux ne révèle donc d’aucune anomalie ou d’une situation délicate, et encore moins d’une situation alarmante qui nécessite des mesures d’urgence. Selon les économistes, le chômage en suisse est un chômage dit frictionnel. Il existe entre autres, une certaine compensation ou un équilibre entre les deux faces de l’économie suisse, ce qui implique une neutralité.
Cependant, il n’est pas chose aisée de se rasséréner ou de se convaincre que la croissance des offres sur le marché du travail est acquise et qu’elle va certainement s’optimiser. Force de croire qu’avec la situation actuelle, il est difficile, voire même impossible de prophétiser un bon ou un mauvais avenir pour l’emploi en suisse. Il est à noter que la croissance de l’emploi touche uniquement le marché intérieur du travail. Le domaine de l’exportation est à son agonie.
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