Une assurance rechigne à soigner une retraitée

Une assurance rechigne à soigner une retraitée ! Avoir 90 ans, se retrouver en litige avec l’assurance maladie et se voir refuser un traitement ophtalmologique pour mieux voir, est-ce bien normal ? C’est la caisse maladie Sanitas qui s’est interrogée sur le bien-fondé de ce traitement ophtalmologique, un traitement de 15000 francs pour permettre à une mamie de 90 ans se trouvant dans un EMS de pouvoir conserver la vue. Le monde médical s’insurge sur les pratiques de l’assureur Sanitas.

Doit-on soigner les pensionnaires âgés des EMS ?

Michel Matter, président de l’association des médecins genevois trouve le procédé de Sanitas à l’encontre des droits des patients à pouvoir se faire soigner inadmissible. Toute personne, vivante ou non dans un EMS a droit à se faire soigner et à voir correctement. Qu’il s’agisse de Michel Matter comme de nombreux médecins en Suisse, tout le monde s’offusque que la caisse maladie Sanitas puisse rechigner à rembourser le traitement de cette femme de 90 ans et l’empêcher de retrouver une vue correcte. Avec une maladie dégénérative des yeux, cette patiente de 90 ans et résidente en EMS souffrait depuis de nombreuses années des yeux. C’est son ophtalmologue qui lui a prescrit un traitement lourd de 15000 francs par année pour avoir la chance de conserver la vue.

Une assurance rechigne à soigner une retraitée
Une assurance rechigne à soigner une retraitée

Une question de Sanitas au praticien qui gêne le monde médical !

« Pouvez-vous justifier ce traitement d’un point de vue déontologique …. que de l’économicité ? » « Est-il pertinent de proposer un traitement aussi onéreux à une patiente de 90 ans résidente en EMS ? » Ce genre de question choquent les médecins et c’est ce qui a poussé Michel Matter à interpeller la caisse maladie Sanitas. Celle-ci minimise l’affaire et a accepté de régler le traitement de cette mamie. Sanitas se justifie en parlant de son mandat de contrôle du prix de la santé attribué aux assureurs et se pose la question de savoir pourquoi les médecins s’offusquent aujourd’hui des questions posées au praticien, une première dans ce genre de cas.

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