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Il se fait virer par SMS

Le patron d’une entreprise de construction bernoise annonce à un collaborateur qu’il va être licencié pour la fin de l’année, deux jours avant Noël, par un simple SMS. Même si c’est moralement condamnable, une annonce de licenciement par SMS n’est pas illégale.

Le patron invoque le stress avant les fêtes

L’employé victime du licenciement par SMS regrette que son chef ne l’ait pas appelé ou proposé un rendez-vous pour en parler. Son patron se défend par le fait qu’il n’avait que peu de temps pour lui annoncer son licenciement, à cause du stress juste avant les fêtes, et parce que le collaborateur en question avait prévu de partir en vacances le jour de Noël. Il ajoute également que son SMS ne constituait qu’une simple annonce du licenciement, et que dans un deuxième temps, le collaborateur a reçu une lettre de licenciement par la poste, lui confirmant l’annonce faite par SMS.

Un licenciement communiqué par SMS !
Un licenciement communiqué par SMS !

Un licenciement légal, même s’il est moralement condamnable

Annoncer un licenciement par SMS n’a rien d’illégal, du moment que le contrat de travail ne mentionne pas de précisions quant à la forme écrite du licenciement. Le collaborateur doit donc accepter la validité de cette annonce de licenciement par SMS, même s’il peut ressentir un manque d’estime de la part de son patron.

Premier cas connu en 2007

Les licenciements par SMS ne sont pas courants en Suisse. Pourtant un cas similaire s’était produit en 2007 au Tessin, où 12 employés d’une entreprise de construction avaient été informés de leur licenciement par SMS, un dimanche soir. A l’époque on parlait du premier cas de licenciement par SMS connu en Suisse.

 

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