Suite à une surcharge des urgences, la patiente succombe à un AVC

La Cour de justice, qui décidait en appel, a remis en cause la responsabilité des Hôpitaux universitaires genevois (HUG) et l’a condamné dans l’affaire d’une femme qui finit handicapée. En effet, cette dernière était victime d’un AVS en 2011. Actuellement, elle se retrouve dans l’incapacité d’exercer une quelconque activité professionnelle à cause des graves séquelles qu’elle a subies.

Selon le rapport de la « Tribune de Genève », cette patiente était âgée de 47 ans. Elle était admise aux urgences à 13 h 30. Au cours de la nuit, plus précisément à 1 h 35, elle a été transférée en zone de soins. Préalablement le passage d’une IRM, elle a d’abord fait un diagnostic formel à 8 h du matin. À noter que ce jour-là, le service des urgences était en surcharge.

En première instance, les juges avaient admis l’hypothèse que si le diagnostic et l’opération appropriée étaient exécutés plus promptement, la patiente serait actuellement dans le même état. Ils avaient notamment jugé que le fait qu’elle devait attendre pendant un long moment n’était pas vu comme une atteinte aux règles de l’art. Par ailleurs, les urgences étaient submergées.

Suite à une surcharge des urgences, la patiente succombe à un AVC
Suite à une surcharge des urgences, la patiente succombe à un AVC

Indemnisation : la victime réclame 1,6 million de francs à l’hôpital

En appel, les magistrats ont toutefois tiré comme conclusion que la surcharge des urgences ne permettait pas pour autant d’exempter les HUG de toute responsabilité. En outre, l’institution médicale devrait prévoir les moyens nécessaires pour gérer dans les meilleures conditions ce genre d’événements. Dans l’immédiat, la justice genevoise est appelée à étudier la demande de dédommagement de la victime. À noter que la patiente sollicite à titre d’indemnisation la somme de 1,6 million de francs à l’hôpital.

 

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