Les Suisses, obligés de payer plus d’un milliard en plus
Grâce à une enquête accomplie par Santé suisse, les résultats ont affiché que les Suisses sont contraints de toujours payer nettement plus cher pour leurs médicaments. Il en est de même pour ceux qui disposent d’une protection par brevet expiré. Effectivement, les Suisses doivent s’acquitter de plus d’un milliard de francs en plus pour leurs primes d’assurance maladie. Il s’agit des résultats d’une enquête effectuée par Santé suisse et qui a fait l’objet d’une rédaction dimanche la « Sonntag Zeitung ».

Pour arriver à ce résultat, l’association faîtière de l’assurance maladie a effectué un calcul du montant de l’argent que la Suisse pourrait épargner dans le cas où l’intégralité des médicaments consommés par an était accessible à un prix plus bas que dans les pays comparables de l’Union européenne.
La différence ajustée de par les prix de l’UE et ceux de la Suisse était estimée à environ 1,1 milliard de francs. Pour le cas d’une famille de quatre personnes, cela se déchiffrerait par une diminution annuelle des primes. À titre d’information, cette réduction était estimée approximativement à 380 francs.
La contestation de la pharma
Le président de Santé suisse, Heinz Brand, sollicite des mesures au Conseil fédéral. On ne peut plus permettre que « d’innombrables médicaments, à savoir ceux dont la protection par brevet a expiré soient valorisés jusqu’à 100 % de plus qu’à l’étranger ».
L’industrie pharmaceutique a contesté délibérément les mesures qui ont présenté en vue de limiter le prix des médicaments. Anita Geiger, d’Interpharma réclame une rectification annuelle des prix, comme ambitionnée par Heinz Brand, « parce que les coûts destinés pour les autorités et les entreprises seraient triplés et hors de proportion avec les épargnes générées ».
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