[gravityform id= »9″ title= »true » description= »true » ajax= »true »]

Schmolz et Bickenbach licencie des centaines de personnes

L’entreprise germano suisse Schmolz et Bickenbach a annoncé ses prévisions de licenciement des centaines d’employés sur ses sites en Allemagne, dans la recherche d’une baisse de coûts fixes.

Schmolz et Bickenbach a connu une importante baisse des commandes et par conséquence une diminution de la production. D’autres facteurs qui ont provoqué la perte du profit et la diminution de la valeur des actions de Schmolz et Bickenbach , sont une concurrence accrue et la baisse de prix des matières premières. Cette croissance de la concurrence provoque aussi le besoin de baisser les prix qui se traduit en moins de marge.

Les chiffres de Schmolz et Bickenbach ont chuté de façon incroyable, au premier semestre le bénéfice net est tombé de 74,2% sur un an, à 18 millions d’euros (21,6 millions de francs). Un autre indicateur, le résultat d’exploitation avant intérêts et impôts (EBIT) a également diminué, de 53,6% à 66,3 millions d’euros. Et finalement, le chiffre d’affaires a diminué de 5,4% à 1,975 milliard.

La diminution de ces indicateurs de la santé financière d’une société est due à la baisse des volumes, a précisé l’entreprise.

Schmolz et Bickenbach licencie des centaines de personnes
Schmolz et Bickenbach licencie des centaines de personnes

Schmolz et Bickenbach emploie plus de 10’000 collaborateurs.

Sur plusieurs marchés, en Amérique du Sud par exemple, la morosité s’étend. Les affaires aux Etats-Unis, un marché important pour Schmolz et Bickenbach, restent relativement positives. En revanche en Allemagne, son principal marché, la concurrence est exacerbée. Suite aux problèmes dans l’industrie automobile française et italienne, la demande se révèle faible.

En conséquence, Schmolz et Bickenbach prévoit la réduction de quelques centaines de ses effectifs en Allemagne, sans préciser encore le nombre exact, dans la distribution ainsi que dans l’usine d’acier inoxydable.
La durée du temps de travail passera à 31,5 heures avec une diminution des salaires.

Pour l’instant, presque aucun pays Européen n’est épargné des conséquences de la crise qui vit le continent.

 

 

En savoir plus :