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Le réorganisation des horaires et des équipes suscite l’inquiétude chez les employés de la fameuse petite capsule de café romontoise.

On ne sait peut-être pas que toutes les capsules de café « Nespresso » dégustées dans le monde entier sont produites dans notre pays sur les sites de Romont (FR), Orbe et Avenches (VD). Jusqu’à présent la fabrication des capsules était répartie en cinq équipes pour un total 41 heures hebdomadaires de travail et quelques week-ends. Avec cette réorganisation il y aura plus d’heures par personne soit 43 heures hebdomadaires et davantage de week-ends, le tout exécuté par seulement quatre équipes. Mais des dédommagements salariaux et des congés en plus sont prévus par la direction.

Des employés mécontents et craintifs

Mais l’inquiétude monte chez les employés. Le personnel se sent pris au piège car il n’y a pas d’autres alternatives que de subir la situation sans pouvoir réagir. Les travailleurs comprennent  qu’en augmentant le nombre de personnes par équipes le travail sera plus rapidement effectué mais en amont ils vont leur manquer du travail. Et c’est pour cela que les employés ont du mal à accepter cette situation.  « On a le sentiment que c’est une méthode déguisée pour licencier du personnel sans avoir la nécessité de recourir à un plan social. »

Nespresso ne prévoit aucun départ

Petit récapitulatif. C’est à Vevey que la première usine Nespresso a vu le jour en 1986. Elle commença la commercialisation de dosettes individuelles uniquement pour des professionnelles et des spécialistes de la branche. Elle offrait gratuitement la machine à café mais vendait un abonnement où le client devait commander un montant minimum de café par mois.

Réorganisation et inquiétude chez Nespresso
Réorganisation et inquiétude chez Nespresso

Suit la 2ème filiale qui sort de terre à Avenches en 2009 pour une production annuelle avoisinant les 4,8 milliards de capsules. Et en 2015 que Nespresso inaugure son 3ème centre de production à Romont dans la campagne fribourgeoise. La firme est présente dans environ 60 pays et emploie 12’000 collaborateurs dans le monde. Son siège social se trouve à Lausanne.

Après ces investissements colossaux

Mais pas d’inquiétude, Nestlé n’envisage aucune réduction d’effectif ni aucun déplacement d’employés. Bien au contraire, à présent que les trois usines marchent à plein régime et avec une  rentabilité croissante, une nouvelle procédure de travail s’impose afin que nos équipes bénéficient de ces avantages. Nous avons pu constater de la nécessité d’une formation plus pointue afin que nos employés utilisent tout le potentiel de nos machines. Ce qui explique notre nouvelle réorganisation. La direction garantie que les délégués du personnel seront consultés et incorporés à la réalisation de ce remaniement. Ce qui ne rassure pas les employés, et qui se tiennent prêts à toute éventualité.

Le plan social en Suisse

À savoir que le plan social est obligatoire en Suisse depuis le 1er janvier 2014. Car c’était en Suisse que majoritairement avaient lieu des licenciements collectifs dans les entreprises multinationales ou contrôlé par des « hedge funds .» En cause, nos moyens à disposition lors de restructurations et autres licenciements étaient trop faciles à contourner en raison d’une jurisprudence laxiste. Suite à la révision du droit de l’assainissement, l’obligation d’un plan social s’est vue introduite en Suisse le 1er janvier 2014.

 

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