Rente de veuve
Les situations exceptionnelles appellent souvent des mesures exceptionnelles par rapport aux
circonstances normales si l’on parle notamment de notre statut devant des organismes comme les
caisses de compensation mises en place dans le cadre de la prévoyance sociale.
La mort du conjoint peut être considérée comme relevant d’une situation exceptionnelle étant donné que l’on s’attend normalement à ce que les couples mariés passent leurs vieillesses ensemble.
Des dispositions allant dans le sens d’une réglementation adaptée aux cas de deux époux qui jouissent tous les deux des allocations relevant du premier pilier : AVS/AI existent pour en témoigner. C’est en l’occurrence la méthode dite du splitting ou bien tout simplement le partage des revenus qui vient organiser la jouissance de leurs rentes par les principaux concernés.
Devant cette réalité des choses, il n’est donc pas du tout étonnant de voir de nombreuses personnes se soucier de ce qui aura priorité dans la législation des faits en cas de décès de son partenaire. En outre, la question pertinente qui vient rapidement à l’esprit non sans ajouter une inquiétude et un souci supplémentaire attrait à ce qu’il en est de la rente pour une veuve.
En d’autres termes, quelles conséquences ont la mort de son conjoint dans la procédure normalement appliquée pour déterminer le montant de la rente pour la femme bénéficiaire d’une allocation de vieillesse ?
Le changement dans le montant, le calcul et la détermination de la rente
Il est évident que le montant de la rente qui va être touchée par une veuve sera relativement
différent de ce qu’on lui devait dans la mesure où son mari n’a pas encore disparu. La raison est en
rapport avec la méthode du splitting évoqué précédemment et qui vient s’appliquer
automatiquement dans le calcul des rentes respectives que les deux membres du couple, marié
légalement, uni dans le mariage ont droits.
En effet, dans le cas où ce partage des revenus n’a plus lieu de s’appliquer, le conjoint n’étant plus présent au moment de toucher la rente, le plafonnement correspondant est écarté et ne trouve plus aucune application. Rappelons en effet que cette fameuse méthode avait pour effet de fixer une limite au montant de la somme des rentes pouvant être touché par deux époux bénéficiaires de l’AVS c’est-à-dire que la somme des rentes individuelles d’un couple marié ne peut pas excéder et arriver à 150 % de la rente maximale. Par conséquent, non seulement la rente de veuve ne souffre plus de cette limitation, mais en plus elle pourra bénéficier d’un supplément équivalant à 20 %. La condition qui accompagne cette mesure est la suivante : la rente ainsi recalculée ne doit pas dépasser le montant maximal de la rente de vieillesse.
Cela nous conduit à aborder une autre question : quelle rente sera touchée normalement par la veuve : une rente de vieillesse ou une rente de survivants.
Rente de vieillesse ou rente de survivants
La rente de veuve peut consister à une rente de vieillesse ou une rente de survivants, mais en
principe, pas les deux en même temps même si nous remplissons les conditions dans les deux cas.
Pour déterminer celle qui sera appelée à couvrir notre situation, la règle est assez simple : on optera
pour la rente de survivants si cette dernière est plus élevée que la rente de vieillesse.
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