Les primes maladie au rabais, un piège ?

Les primes maladie au rabais, un piège ! Comment choisir son modèle de soins en Suisse ? Près de 60% des assurés Suisses ont choisi un modèle de soins alternatif pour profiter des rabais des caisses maladie. Selon SantéSuisse, des effets pervers peuvent surgir. Il n’est pas possible d’avoir le meilleur de la santé et demander des baisses de prix des primes maladie ; les rabais sont donc souvent liés à une restriction pour le patient. Avec la nouvelle hausse des primes maladie pour 2019, il va y avoir encore des dizaines d’assurés qui seront tenté par un modèle alternatif. Nous allons essayer de comprendre d’où viennent tous ces rabais.

Les primes maladie avec le modèle de soins médecin de famille, réseau de soins ou de télémédecine

En Suisse, 40% des assurés se retrouvent dans le modèle de soins alternatif médecin de famille. Selon Jean-Paul Derouette de l’association d’assurés Assuas c’est le modèle le moins contraignant et qui offre le plus grand rabais avec une baisse des coûts de la santé de la part des caisses maladie de 20%. « C’est le système médecin de famille qui détecte le mieux les variations chez le patient » estime Jean-Paul Derouette. L’offre HMO, un réseau de soins dans certains cantons gagne de plus en plus d’assurés avec 13% des Suisses à ce jour, bien même que ce choix limite le nombre des thérapeutes pour le patient. Le plus contraignant d’entre tous les modèles de soins est la télémédecine utilisé quand même par plus de 13% des Suisse. Selon Jean-Paul Derouette, « Je ne connais pas un seul médecin sérieux pouvant poser un diagnostic sans voir son patient ».

Les primes maladie au rabais, un piège ?
Les primes maladie au rabais, un piège ?

Les primes maladie au rabais, un piège ? Jouer la concurrence et s’adapter aux besoins des patients !

Du coté de Santé Suisse et de son représentant Christophe Kaempf, la diversité des modèles de soins permet en premier de jouer la concurrence et de pouvoir s’adapter aux besoins des assurés Suisses. Les caisses maladie sont libres de signer des contrats spécifiques avec les pharmacies partenaires et les réseaux de médecins pour une meilleure maîtrise des coûts. Une polémique au sujet des modèles de soins n’a pas lieu d’être. Pour Assuas et Jean-Paul Derouette, les réseaux de soins sont à la limite de la déontologie ; le patient doit s’en tenir à une liste de pharmacies et de médecins. Des budgets sont fixés avec les médecins en fonction du nombre de patients et des risques estimés avec pour ce dernier un bonus ou un malus financier ; nous sommes ici à la limite de la déontologie ?

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