Carence inquiétante en personnel de santé qualifié

Le nombre de médecins disponibles a sérieusement baissé du côté du Valais, le résultat des enquêtes menées en vue d’expliquer la situation appelle à une réaction immédiate. S’il y a une réalité qui inquiète actuellement au niveau du canton du Valais c’est bien cette rareté des médecins qui constituent les premiers recours dès qu’il s’agit de demande en soins médicaux. Cette situation touche en même temps le Haut Valais et le Valais romand bien que pour l’heure, elle soit encore vécue à des degrés différents.

En effet, c’est aujourd’hui à considérer comme une chance que le Valais romand soit encore et malgré tout en « situation à risque ». Le fait est que de son côté, le Haut Valais se trouve carrément déclaré en « état d’urgence » telle que l’on déduit la SMSV (Société Médicale du Valais) après évaluation de la situation. Les faits sont ainsi très alarmants sachant que ce genre d’appréciation ne se fait jamais à la légère. Concrètement, la situation se traduit par une demande accrue d’assistance par plus de la moitié des médecins haut-valaisans. Plus précisément, le pourcentage de ceux qui appellent à être assistés qu’ils relèvent de la médecine de premier recours, de la pédiatrie ou de la gynécologie atteint les 53,8 %.

 

 

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Conditions de travail pointé peu attractif du doigt

 

Entre autres, les rémunérations ne correspondraient pas aux réalités financières, aux coûts relatifs au secteur médical. Cela se comprend facilement étant donné que le domaine de la santé fait partie de ceux qui occasionnent des coûts élevés, ne serait-ce qu’eu égard au caractère onéreux des matériels. On dénonce en outre l’insatisfaction ressentie par rapport au point tarifaire considéré comme la plus basse à travers tout le territoire Suisse. C’est pourquoi, Monique Lehky Hagen, la présidente de la SMSV ne cesse de marteler la nécessité de le faire passer de 84 à 89 centimes.

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