Le secret médical en prison est renforcé
Le secret médical en prison est renforcé ! L’initiative genevoise initiée par des médecins qui visait une meilleure protection du secret médical est annulée. Un compromis a été trouvé et les genevois n’auront pas à se prononcer sur l’initiative du secret médical en milieu carcéral. C’est l’association des médecins du canton de Genève qui avait lancé l’initiative pour garantir le secret médical après une demande des autorités de transmettre des informations sur les patients dangereux.
Une loi datant de 2016 !
Après une votation en 2016, obligeant les médecins à transmettre aux autorités des informations sur la dangerosité de leurs clients, la loi sur le secret médical avait été acceptée de justesse à la suite des affaires Adeline et Marie. Avec le contre-projet à l’initiative adopté à 71 voix contre 16, le devoir d’information se transforme en un droit à l’information des intervenants médicaux et de fait, le secret médical en prison est renforcé.

Une meilleure clarté pour le positionnement des médecins !
Bien que le Conseil d’Etat était opposé à la modification de la loi, celui-ci pense toutefois que le doute doit profiter à la société et non pas au condamné. Son amendement ayant été rejeté, le Conseil d’Etat salut son amélioration. Pour le politique PDC Bertrand Buchs, le contre-projet sur le secret médical offre une meilleure clarté pour les médecins. Du côté de la gauche, l’on souligne l’importance pour les prisonniers de pouvoir avoir la confiance des médecins et du secret médical. Il est donc important pour tous que le secret médical en milieu carcéral puisse être sauvegardé. L’association des médecins genevois annonce le retrait définitif de son initiative et souhaite que le contre-projet reste tel-quel sans modification. Il n’y aura pas de nouvelles votations pour les genevois sur un sujet sensible.
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