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Une bonne année 2017 mais des années difficiles à venir

Même si l’année 2017 a été lucrative, le budget du 2epilier continue de s’alléger. Il est donc plus que nécessaire de revoir le 2epilier, dixit la Commission de haute surveillance de la prévoyance professionnelle. Même si les placements sont rentables les comptes du 2epilier continuent de se réduire.

Le parlement doit agir et prendre des décisions fortes

À Bern, Pierre Triponez, président de l’organe de haute surveillance, a déclaré devant les médias « Il est grand temps que le législateur agisse ». Car les caisses de pension ont diminué ces dernières années les promesses d’intérêts à 2,75% en moyenne, elles surpassent toujours le niveau moyen du taux d’intérêt technique, qui se chiffre à 2,2%.

Il se dégage de cette perte de financement de 0,5% une importante redistribution non voulue de fonds des assurés actifs vers les rentiers. Cela nui aux actifs et aux employeurs, a conclu M. Triponez. Ces dernières années, cette redistribution s’est chiffrée à près de 1% du capital de prévoyance global, soit à environ 7 milliards de francs par an.

La Commission de haute surveillance présentait son rapport annuel

«Ce qui est alarmant, c’est que la redistribution la plus importante est le fait des institutions de prévoyance qui offrent une couverture d’assurance limitée au minimum obligatoire», a exprimé Vera Kupper Staub, vice-présidente de la commission.

Forte hausse du rendement

Bouffée d’oxygène pour les caisses de pension. Elles ont bénéficié durant l’année 2017 d’une forte hausse du rendement net moyen des capitaux, grâce à une performance exceptionnelle du marché des actions (6,9% contre 3,6% l’année précédente). Par conséquent, les taux de couverture moyens affichés se sont améliorés, passant de 107,1% en 2016 à 110,8% l’an dernier.

Le déficit du 2ème pilier inquiète
Le déficit du 2ème pilier inquiète

En Suisse la prévoyance vieillesse se base sur trois piliers

Le 1erpilier (ou la prévoyance sociale) inclut l’assurance-vieillesse et survivants (AVS), l’assurance-invalidité (AI) et l’assurance perte de gain (APG) et l’assurance-chômage (AC). Elle est obligatoire à toute personne qui reçoit un salaire brut de 21’150 francs minimum à l’année (chiffres 2018) et dès ses 17 ans. Pour les personnes qui travaillent à 100% elles versent un montant d’environ 10%de leur salaire, pour les indépendants env.9,7% et les personnes sans activités s’est selon leur richesse, mais au minimum 480 francs et au maximum 24’000 francs/an. La moitié de ce pourcentage est payé par les employés et les employeur l’autre moitié.

Le 2epilier (ou la prévoyance professionnelle) complète l’AVS, l’AI et l’APG. Elle s’appuie sur la LPP, la Loi sur la prévoyance professionnelle, pour assurer le même niveau de vie que l’assuré avait durant sa vie professionnelle. Chaque employé qui reçoit un salaire supérieur à 21’150 francs (chiffres de 2015). Les personnes qui sont à leur compte n’y sont pas obligées.

Mais aujourd’hui le 1er pilier est insuffisant, les prestations complémentaires sont devenues de plus en plus indispensables.

Enfin le 3epilier (la prévoyance individuelle ou privée) se base comme le 2epilier mais reste optionnelle. Il existe 2 sortes de prévoyance individuelle : libre et liée.

Pour l’individuelle libre, elle est composée par des économies personnelles tels que les livrets d’épargne, des placements, de l’argent qui n’est pas déposé en banque, etc. La bénéficiaire peut retirer à sa guise de cette somme. Aucunes déductions fiscales.

Pour l’individuelle liée, elle est avantageuse et offre des avantages fiscaux. Elle est déductible du revenu.

 

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