Un témoignage à la fois touchant et rageant de la part d’une employée de 37 ans qui a subi une opération de kyste ovarien. Elle a été victime de licenciement au cours de son arrêt maladie, puis réembauchée. Mais cet employé n’a plus reçu sa paye de la part de son employeur, qui lui revient de plein droit. Un comportement abusif dans le domaine du travail qui devrait alarmer le secteur des assurances protection juridique.

Julie, victime d’une injustice au travail

Elle se dénomme Julie, une employée qui a subi une opération chirurgicale courant février pour traiter un kyste ovarien. Âgée de 30 ans, elle travaille dans une entreprise spécialisée dans la pub, et n’a pas consommé les trois semaines de congé pour arrêt maladie prévues malgré ses quatre incisions au niveau du ventre. Elle a repris son travail au bout de deux semaines. À son retour au travail, c’est avec une grande surprise qu’elle s’était rendu compte qu’on lui avait retiré tout accès au système au sein de l’entreprise. Son employeur est venu la voir pour lui faire part de la rupture du contrat de travail au sein de l’entreprise. « Prends tes affaires et pars, ton absence nous a mis dans la m…. » disait-il. Le licenciement avait un effet immédiat. Julie a donc dû prendre ses affaires et quitter l’entreprise.

Face à ce comportement abusif et se retrouvant sans travail, Julie refuse d’abandonner et pense bien faire valoir son droit de refuser ce licenciement qui ne présente, par ailleurs, aucune indemnité apparente. Le contrat de travail et la loi présentent ce type de procédé abusif comme illégal en cas d’arrêt maladie. C’est ainsi que Julie réintègre l’entreprise en Mars. Mais cette dernière tombe tout de même dans la dépression face à une telle situation. Malgré ses 14 ans d’ancienneté au sein de l’entreprise et par ailleurs, les diverses subventions reçues de la part des autorités à son employeur, elle a été traitée comme « une vieille chaussette qu’on jette et qu’on reprend », comme elle l’a témoigné explicitement.

Un comportement abusif et honteux de la part de l’employeur

Le cauchemar ne s’arrête pas là. L’employeur de Julie n’a pas fini de faire preuve de comportement abusif. Depuis le mois d’avril, l’employeur ne lui a plus versé son salaire en arrêt maladie. Les deux parties se trouvent aujourd’hui en pleine guerre juridique et ne communiquent que par le biais de leurs avocats respectifs. Les lois relatives au droit du salarie et au Code du travail stipulent explicitement que tout congé pour arrêt maladie reste payé ou présente au moins une indemnité.

La pauvre Julie se trouve aujourd’hui sans le sou et sans travail, et n’aura droit ni à une indemnité de chômage ni à une quelconque aide sociale, en vue de sa situation. Elle n’arrive même plus à payer les honoraires de son avocat. La stratégie de son employeur est vite vue, ce dernier joue la montre et n’attend qu’une chose, la voir céder. Mais Julie soutient fermement son idée de ne jamais abandonner l’affaire. « Je ne me laisserai pas faire », nous a confié la trentenaire.

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