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La Suisse, également conseillée pour les retraités ?

Les questions fiscales viennent tôt ou tard s’immiscer dans la longue liste des sujets de préoccupation auxquels nous devons faire face au quotidien. Sachez en effet que même lorsque vous cessez d’être actifs, il existe toujours un moyen pour l’État de vous faire payer des impôts. La Suisse réputée comme paradis fiscal l’est-elle aussi pour les retraités ? Avant toute chose, il existe bel et bien un régime particulier s’appliquant aux revenus des personnes retraités. Cet état de choses est inévitable sachant que les impôts constituent une part importante des ressources financières d’un pays. C’est pourquoi, en fonction de ses défis en matière de gouvernance économique, chaque pays cherche et applique la politique fiscale qui lui semble la mieux adaptée à sa situation budgétaire.

La Suisse, est-elle du point de vue fiscal idéale pour les retraités ?
La Suisse, est-elle du point de vue fiscal idéale pour les retraités ?

L’avantage des trois piliers pour les retraités en Suisse

Au-delà des termes plus ou moins techniques servant à décrire la prévoyance sociale suisse, on peut dire que celle-ci repose sur une véritable politique destinée à répondre au mieux aux besoins des personnes qui ont mérité de ralentir un peu la cadence du fait de l’entrée dans le troisième âge. Bien que l’ensemble des revenus résultant des trois piliers : AVS (Assurance Vieillesse et Survivant), la prévoyance professionnelle et enfin la prévoyance individuelle, soit imposable, il n’en reste pas moins que cette répartition permette tout de même de profiter des avantages de son statut de retraité une fois le moment venu. Effectivement, la Suisse fait partie des pays où l’on peut profiter des avantages de la taxation sur la résidence contrairement à ceux qui optent pour la taxation sur la nationalité. Mais justement, qu’est-ce que cela implique ? Eh bien, cela signifie qu’il n’y aura pas d’éventuelle double taxation. Autrement dit, si vous payez des impôts relativement au montant de votre pension en Suisse, vous ne seriez plus imposés sur ce même revenu imposable dans votre pays d’origine.

Toujours une question de localisation

Si nous devions revenir sur la fiscalité en suisse, et ce d’une manière générale, histoire de bien remettre les pendules à l’heure, il existe au moins deux points déterminants que nous ne pouvons omettre de préciser. En premier lieu, la suisse étant une confédération, c’est-à-dire qu’elle se compose de plusieurs états fédérés qu’on connaît surtout sous la dénomination de « cantons » (26 cantons pour être plus précis), chacune d’elle exerce une certaine autonomie et particularité en termes d’imposition. En second lieu, conséquence de cette première réalité, la confédération, autrement dit l’État fédéral de la Suisse se trouve donc limité en termes d’imposition. Cette tâche relève presque exceptionnellement de la compétence de chacun des États fédérés, c’est-à-dire desdits cantons. Tout cela constitue des paramètres plus que pertinents à prendre en compte pour les personnes physiques ou morales soucieuses d’atténuer au maximum les pertes en bénéfices causées par un paiement de taxes trop élevé. Le principe serait donc de trouver un canton où le taux d’imposition fiscal est le plus avantageux sachant qu’il y a une forte concurrence dans ce domaine précis au niveau des vingt-deux cantons.
Ainsi, libre à chaque retraité de choisir le canton et l’âge de la retraite  qui convient le mieux aux spécificités de sa pension. Cependant, ce qui pourrait être mis à profit serait l’âge du départ à la retraite. Même si en ce qui concerne l’âge, il n’y a pas trop de spécificités pour la Suisse, du fait que comme presque partout dans le monde, l’âge indiqué pour tirer sa révérence au monde professionnel reste aux environs de 60 ans et précisément de 64 ans pour les femmes et de 65 ans pour les hommes. Il existe actuellement une tendance qui tient à le pousser jusqu’à 67 ans. Quoi qu’il en soit, il existe toujours une possibilité qui va dans le sens inverse, à savoir, celle d’anticiper sa retraite et de partir un ou deux ans plus tôt. Pourtant, ce genre de décision doit être prise en gardant en tête que le montant de notre pension net pourrait bien entendu varier en fonction des années d’activités professionnelles et qu’en Suisse, le système de prévoyance à trois piliers permet d’optimiser ce gain.

 

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