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Ménage endetté : la moitié des gens touchés

En 2017, chaque ménage se retrouvait avec une dette à payer au minimum. En effet, 40 % de la population devaient verser des arriérés de paiement, leasing ou une hypothèque. Les familles nombreuses, les sans-emploi ainsi que les étrangers sont plus exposés à ces problèmes par rapport aux ménages sans enfant.

En général, les impayés de paiement sont les plus fréquents. Sur la base d’une enquête sur les revenus et conditions de vie (SILC) effectuée par l’Office fédéral de la statistique (OFS) et divulguée mardi, une personne sur cinq serait concernée.

Environ 9,9 % et 7,3 % de la population doivent faire face à des retards de paiement d’impôts et de primes assurances. En outre, ils doivent également payer le loyer, les intérêts hypothécaires, les remboursements de crédits, les pensions alimentaires, sans oublier les factures d’eau, d’électricité, de gaz, de chauffage, de télécommunications.

Avec 11 %, les ménages sans enfant sont moins touchés que les familles qui présentent 25 % des cas. Plus d’un tiers des personnes qui se trouvent dans une famille monoparentale ont dû s’acquitter au minimum d’un retard de paiement durant les 12 mois précédents.

Après les arriérés de paiement, les leasings pour véhicule (14,6 %) sont également très courants. Viennent s’ajouter à cette longue liste les dettes au sein de la famille ou d’amis (10,3 %), les petits crédits ainsi que les crédits à la consommation (9 %).

Situation des ménages endettés en Suisse
Situation des ménages endettés en Suisse

Poursuite : un chômeur sur quatre enregistré

En somme, 42,5 % de la population se retrouve dans un ménage qui accumule au minimum un type de dette, 18,4 % fini avec au minimum deux et 8 % avec au minimum trois. Ce dernier groupe est très répandu dans les cantons romands et le Tessin qu’en Suisse alémanique. Les familles avec au moins trois enfants (17 %), les sans-emplois (15 %) ou les étrangers (13 %) sont les plus touchés. Ces trois groupes sont par ailleurs les plus exposés à une procédure de poursuite.

Dans l’ensemble, 7,6 % des ménages recensent au moins une personne faisant l’objet d’une poursuite ou acte de défaut de bien. Plus d’un chômeur sur quatre doit faire face à ce dilemme. Il en est de même pour les étrangers (23,8 %) et les familles nombreuses (18,3 %). Les jeunes ont plutôt tendance à acheter quelque chose au-dessus de leur moyen par rapport à leurs aînés. Le cas d’un Röstigraben a été de nouveau considéré : deux fois plus nombreux que les Alémaniques, les Romands n’arrivent pas à résister à leurs envies.

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