Le Comité international de la Croix-Rouge ou CICR se trouve dans l’obligation de supprimer une centaine de postes soit 95 plus exactement à son siège situé à Genève en Suisse. Une centaine de postes menacés et une soixantaine de personnes qui devront user de leur assurance complémentaire chômage pour tenir la barre. 

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), sa mission et ses valeurs

À titre de Rappel, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est une institution indépendante dont le rôle principal se résume à assister les victimes innocentes des conflits, des guerres et autres contextes au centre de la violence. Intervenant dans les situations d’urgence, Le CICR s’efforce également de promouvoir les valeurs du droit international humanitaire et à les intégrer dans les législations dans tous les pays du monde. Protection de la vie et de la dignité des victimes de conflits se trouvant entre deux feux et les assister dans ces durs épreuves, tels sont les missions de premier ordre du CICR, adoptant toujours un point de vue neutre dans toute situation. Cette organisation internationale emploi à ce jour, plus de 20 000 salariés.

Le CICR se trouve dos au mur

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) connait actuellement de nombreuses difficultés et devra supprimer 95 postes à son siège en Suisse, dans la ville de Genève. En additionnant ce problème majeur à quelques départs à la retraite, d’autres facteurs internes et externes, on atteint au total une soixantaine de licenciements. L’organisation aurait atteint en 2020, un déficit de 130 millions, une perte qui est aussi liée à la pandémie internationale causée par le Covid 19. Malgré la prévision de quelques économies chiffrées à 25 millions de francs et les efforts du comité déployés au siège de Genève, plusieurs centaines de postes restent toutefois menacés. Un véritable coup dure pour les salariés suisses du CICR. 

Le CICR tient tout de même à préciser que plusieurs mesures de « responsabilité sociale » seraient appliquées pour les victimes de ce licenciement massif. Le président du CICR se serait expliqué en soulignant que cette décision résulte de la révision de leurs priorités et de la nécessité d’optimiser leurs coûts. Concrètement, leurs ressources seront réparties entre les zones les plus importantes et délicates, et celles qui le sont moins. Une répartition réfléchie et indispensable pour s’assurer de leur efficacité et intervention à l’international, notamment dans le contexte mondial actuel, toujours en référence au Covid 19. 

Une autre victime du COVID 

Il faut savoir que le CICR n’est pas la seule organisation qui a dû faire face à un licenciement de masse. Plusieurs institutions de Genève œuvrant à l’international ont été obligées de diminuer considérablement leur personnel à cause du Covid 19. On peut parler notamment du cas de l’ONU aux réfugiés qui adoptent le même principe humanitaire à l’international. Son Haut-Commissariat aurait déclaré vendredi dernier qu’ils n’ont reçu cette année que la moitié de l’argent qu’ils avaient demandé, soit 4,5 milliards de dollars sur 9. À savoir que le Covid 19 a eu un impact massif sur l’accroissement des besoins des réfugiés et le manque de ressource pourrait s’avérer capital pour plusieurs millions de personnes selon les dires du Haut-Commissariat de l’ONU. 

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