Que veut dire chômage technique ? Le chômage technique résulte d’une situation de manque de travail ou dès lors que le volume de travail n’est pas assez important suite à plusieurs problèmes comme par exemple ;
la non délivrance de pièces de mécanique qui diminue le temps de travail des ouvriers ou alors, cela peut venir de mauvaises conditions atmosphériques qui dans tous les cas cités, donnent du chômage technique.
Le chômage technique en Suisse
Dans une entreprise, le chômage technique découle toujours d’une impossibilité d’exercer sa profession. La faute en incombe toujours au fournisseur qui ne délivre pas ses pièces, mais est supporté par l’employeur.
S’il n’y a plus de pièces nécessaires ou qu’une machine tombe en panne sans possibilité de la faire repartir pendant quelques jours, le chômage technique peut dès lors se mettre en place.
Un chômage technique n’est pas toujours de la faute de l’employeur, mais une grande partie de la faute des fournisseurs ou si vous êtes au chômage technique par la faute d’une machine qui tombe en panne, c’est la faute au hasard !
Les obligations d’un employeur au moment d’un chômage technique :
Lorsque le chômage technique frappe à votre porte, un employeur à des devoirs vis-à-vis de ses employés. Lors d’un chômage technique, un employeur doit faire remplir un formulaire de chômage technique de préavis que tous les employés doivent signer.
Dans ce formulaire de chômage technique il doit être mentionné les circonstances nécessitant une réduction des heures de travail et la résultante économique à court terme de ce chômage technique vis-à-vis de l’entreprise.
L’employeur dans le cas d’un chômage technique se doit également d’envoyer un extrait du registre du commerce, la liste complète des personnes concernées par ce chômage technique avec nom, la fonction et la nationalité et la date d’entrée de chacune des personnes, le bilan de la société et la réponse par écrite aux points du préavis de réduction des heures de travail.
L’employeur devra également indiquer à quelle caisse de chômage il veut s’inscrire et donner l’adresse de sa caisse de compensation AVS.
Un chômage technique est relativement contraignant pour l’employeur et cela pour une période toutefois généralement courte. Un chômage technique en Suisse a généralement une durée de 3 jours à 7 jours.
Dans quels cas, un chômage technique n’est pas pris en considération :
Il n’est pas possible à un patron de décider d’un chômage technique si la résultante provient de travaux de nettoyage ou d’entretien de locaux ou alors à des interruptions de l’exploitation pour des raisons autres que techniques.
Dans le cas de fluctuations saisonnières, un chômage technique ne sera là également pas autorisé ; par exemple en montagne pendant des périodes hivernales ou estivales !
Dans l’Arc Jurassien par exemple, un chômage technique ne sera pas autorisé pendant les vacances d’août de l’entreprise ou pendant une période de jours de congés obligatoires lors de ponts ou jours fériés.
Le chômage technique ne rentre pas en vigueur si l’employé refuse une réduction de ses horaires ou s’il touche une ou plusieurs personnes à durée déterminée.
Les avantages pour une entreprise :
Lors d’un chômage technique, une entreprise peut si elle est en difficulté momentanément de ne pas faire de licenciements secs.
Il est possible d’introduire un chômage technique dans une entreprise en avisant simplement le service juridique par le formulaire adéquat avec tous les documents obligatoires.
Si le chômage technique doit être annoncé normalement 10 jours au préalable, mais il peut y avoir des annonces d’un chômage technique sous 3 jours si les circonstances le demandent comme un problème atmosphérique soudain et dévastateur.
Un chômage technique est pris en considération par la caisse de chômage dans les conditions suivantes
Le chômage technique est avéré s’il est dû à des facteurs d’ordre économique
Le chômage technique est avéré s’il est d’au moins 10%. Le calcul du chômage technique sera fait sur le nombre total des heures à effectuer par l’employé après la déduction des congés.
Le chômage technique est avéré s’il est de nature temporaire. Les employés doivent être maintenus par la suite.
Les indemnités en Suisse
Dès lors que votre chômage technique est avéré, les indemnités s’élèveront à 80% de votre perte de gain. Le maximum d’indemnisation possible est calculé sur 10500 CHF par mois. La durée de votre indemnisation en cas de chômage technique est de 12 mois en cas de réduction d’horaires de travail sur une période allant jusqu’à 24 mois
Autres obligations de l’employeur
Lors d’une période de chômage technique, votre employeur vous avancera les indemnités de chômage technique lors de votre jour de paye. En effet, il existe un délai d’attente pour le remboursement à l’employeur de l’indemnité de chômage technique, mais celui-ci à l’obligation de vous les régler en fin de mois sans attendre son remboursement.
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Le chômage technique ne veut pas dire que le monde s’écroule, mais que vous risquez une petite période avec une réduction de salaire. Ce chômage technique peut par la suite devenir un chômage permanent et nous vous conseillons de contacter We Club, le spécialiste de l’assurance chômage complémentaire.
Si votre chômage technique vous a fait mal au moral, ou même déjà mal à votre porte-monnaie, vous vous devez de contacter We Group pour contrer le mal du siècle qu’est pour tous le chômage technique au départ puis le chômage tout court.
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Le chômage technique est une réalité toujours plus présente à cause du COVID, il s’appelle également les RHT
Le chômage technique suisse a plusieurs noms, on l’appelle bien sur le chômage technique ou le chômage partiel, que vous soyez au chômage technique sur Vaud, au chômage technique à Genève ou au chômage technique en valais, vous recevez le même montant à savoir en général 80 % de son salaire, certains employeur sont plus généreux que d’autres et versent le 100 % mais ce n’est pas du tout une obligation. Votre salaire en cas de chômage technique sera certainement amputé d’une partie. Alors qu’en 2019 il n’y avait presque pas de chômage partiel, celui-ci a explosé en 2020 et est devenu une réalité pour beaucoup de monde avec l’arrivée du COVID.
