Recours de CarPostal contre le refus de chômage partiel par le canton

CarPostal comptait comme de nombreuses entreprises sur une allocation tendant à maintenir une activité partielle des salariés.

C’est notamment des indemnités de chômage partiel au profit de certains salariés tel que les chauffeurs et les contrôleurs des titres de transport qui avaient été demandés par l’employeur auprès des autorités du canton de Berne. Malheureusement pour ces salariés, cette demande sur laquelle repose la possibilité de poursuivre une activité partielle au sein de l’entreprise de transport a été refusée par le canton à la fin du mois de juin dernier. L’employeur n’est donc pas en mesure d’assurer les indemnités des salariés concernés. L’emploi et le travail des salariés ainsi que les activités au sein de l’entreprise en question sont de ce fait grandement compromis. Chaque salarié victime de cette cessation d’activité et ne bénéficiant d’aucune allocation, ni assurances chômage complémentaire  aura beaucoup de mal à faire face à cette situation de crise. Plusieurs entreprises dont les activités tournent autour du transport risque de ne pas s’en sortir. C’est l’ensemble des salariés qui risquent un chômage permanent sans que l’employeur ne puisse rien y faire.

Le chômage partiel est actuellement la seule alternative sur le moyen et le court terme. C’est pourquoi les responsables au niveau de l’entreprise persévèrent dans cette quête pour l’obtention desdites indemnités de chômage partiel indispensable pour une activité minimale, en vue de maintenir autant que possible les activités partielles et les salaires. Même à mi-temps, tant qu’il y a du travail et donc un emploi, il y a de l’espoir.

Il est encore temps de se battre

Si l’employeur, et en l’occurrence CarPostal, garde espoir d’obtenir gain de cause pour ses salariés, c’est à priori parce que la décision n’a pas encore été définitivement tranchée. En fait, le débat concernant l’allocation de chômage partiel et le maintien d’une activité même de façon partielle en cette période de crise reste mitigé au niveau fédéral. Quoi qu’il en soit, ce sera toujours aux autorités cantonales d’examiner lesdites demandes d’allocation partielles avec l’assistance de quelques organismes de soutien face au chômage tel que l’arbeit.swiss.

 

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