Deuxième vague : les caisses sont prêtes
Au cours d’un reportage accordé à « Blick », le président de la faîtière des assureurs, Heinz Brand, a affirmé qu’il était possible d’améliorer le système de santé.
« En Suisse, d’innombrables économies peuvent être exploitées au niveau des hôpitaux », selon les propos du président de la faitière des assureurs Santésuisse Heinz Brand. Il estime que l’offre pouvait être optimisée. Par ailleurs, cela a été prouvé durant la crise provoquée par le coronavirus.
« Au niveau des soins intensifs, la gamme de services est trop limitée. Toutefois, il est assez étendu pour les hôpitaux traditionnels », fait remarquer le Grison lundi dans « Blick ».
Le maximum de flexibilité dans le secteur hospitalier

En parallèle, de nombreux changements doivent être apportés dans le secteur hospitalier. Il doit être plus dynamique pour répondre et s’ajuster très rapidement face à la demande, indique Heinz Brand. À l’heure actuelle, il faut miser sur la flexibilité du personnel ainsi que sur les divers équipements.
Pour ce qui relève des primes d’assurance maladie, Heinz Brand fait la promesse qu’elles ne risquent pas d’augmenter malgré le coronavirus. En effet, les assureurs ont stocké des réserves au cours des années. Ainsi, ils pourront se servir de ces provisions pour combler les coûts supplémentaires qui peuvent s’ajouter. « En outre, les caisses sont d’ailleurs disposées financièrement pour une deuxième vague », certifie Heinz Brand.
En savoir plus sur Caisses maladies : elles sont prêtes pour une seconde vague :