Contrairement à la médecine classique qui recherche des symptômes et les soigne, la médecine douce s’intéresse aux causes des maux.
Tout savoir sur l’assurance complémentaire médecine douce
Parfois, un traitement classique ne suffit pas, la médecine complémentaire offre des alternatives naturelles, sans risque pour la santé. Rhume des foins, rhumatismes ou autres maladies chroniques, les thérapies holistiques peuvent compléter voire remplacer vos traitements habituels.
Les médecines alternatives prises en charge par l’assurance de base
Les pratiques qui sortent du champ de la médecine conventionnelle sont très nombreuses. L’Organisation mondiale de la Santé, comptabilise près de 400 disciplines !
Depuis 2017, l’assurance obligatoire reconnaît et rembourse à nouveau les cinq médecines alternatives : Phytothérapie, homéopathie, médecine traditionnelle chinoise, médecine anthroposophique et thérapie neurale.
- La phytothérapie fait ses preuves depuis l’ Antiquité. Infusions, décoctions, cataplasmes, macérations… les bienfaits des plantes permettent de se soigner naturellement.
- L’homéopathie est créée en 1796 par un médecin allemand. Cette médecine douce repose sur l’idée qu’une substance provoquant une maladie aide également à la soigner et à la prévenir. Ainsi, selon ses praticiens, l’homéopathie stimule le corps afin qu’il se soigne lui-même. Le deuxième principe clé de l’homéopathie est le processus de dilution et d’agitation. La puissance du produit augmente malgré la faible concentration en actif minéral, animal ou végétal.
- La médecine traditionnelle chinoise (MTC) consiste à maintenir l’harmonie de l’énergie à l’intérieur du corps. L’organisme doit affronter les agressions, afin de préserver sa santé. Une maladie se manifeste lorsque l’organisme perd sa capacité d’adaptation. Chaque personne est différente et réagit selon un équilibre qui lui est propre. Par exemple, chez deux personnes, un symptôme comme le mal de tête ne révèle pas forcément de la même cause mais d’un déséquilibre propre à chacun. L’acupuncture, le Tai-Chi et la moxibustion sont des méthodes très populaires.
- La médecine anthroposophique considère que l’être humain est constitué de 4 éléments : le corps physique, le corps éthérique (les forces de vie), le corps astral (sentiments et sensations), et le moi ou corps égotique. Une maladie survient lorsqu’il existe un déséquilibre entre ces 4 constituants. Les soins anthroposophiques utilisent des substances naturelles (minérales, plantes ou organes d’animaux).
- La thérapie neurale est une méthode de traitement non conventionnelle qui consiste à effectuer des injections avec de très fines aiguilles à certains endroits du système nerveux. Cette médecine douce est utilisée pour tous les troubles fonctionnels, régulatifs et informatifs de l’organisme : maux de tête, douleurs articulaires ou dorsales, allergies, maladies cutanées, troubles gastro-intestinaux.
Les conditions de prises en charge
Afin de bénéficier du remboursement, certaines conditions strictes doivent être remplies.
- La thérapie alternative doit être effectuée par un médecin reconnu par la Fédération des médecins suisses (FMH) et titulaire d’un certificat de capacité dans la discipline correspondante.
- Le traitement doit survenir après une maladie ou un accident. Vous ne pouvez pas bénéficier du remboursement si vous souhaitez seulement vous soulager.
- La prise en charge est impossible, si vous suivez des séances avec des médecins sans certificat de capacité. L’assurance de base ne couvre pas non plus les coûts des soins effectués avec un thérapeute ayant suivi une formation de médecine alternative ou complémentaire.
Les médecines alternatives très populaires en Suisse
Un Suisse sur deux se soigne avec des médecines douces. Ils ne rejettent pas la médecine traditionnelle, mais recherchent la complémentarité qu’offrent les pratiques alternatives.
Selon la Fondation suisse pour les médecines complémentaires (ASCA), l’envie de «moins de médicaments» motivent les Suisses à faire appel aux thérapies alternatives. D’après les statistiques officielles, les médecins ayant une formation en médecine complémentaire prescrivent moins d’antibiotiques que la moyenne.
Pourquoi souscrire à une assurance médecine douce ?
Vous l’avez compris, les conditions de remboursement de l’assurance de base sont très contrôlés. Les assurances complémentaires prennent en charge davantage de cas.
Il existe plusieurs offres qui vous permettent de prendre en charge jusqu’à 100% des coûts du traitement par an, avec un plafond très élevé.
Afin de bénéficier du remboursement de vos thérapies douces, vérifiez bien que les thérapeutes remplissent les critères établis par l’assurance médecine douce.
On peut vous demander que le thérapeute soit membre de l’Association suisse en Naturopathie (NVS) ou être titulaire d’un certificat de la Fondation Suisse pour les médecins complémentaires (ASCA) ou être enregistré au Registre de médecine empirique (RME).
La médecine douce est de plus en plus pratiquée. Et pour cause, son efficacité n’est plus à démontrer : les adeptes sans rejeter la médecine traditionnelle voient les thérapies alternatives comme une façon de se soigner naturellement sans recourir à des médicaments très coûteux et parfois inefficaces.
C’est pourquoi l’assurance de base rembourse les cinq principales médecines alternatives. Cependant, les conditions de prises en charge ne sont pas suffisantes. Une assurance médecine douce élargit le remboursement et évite de dépenser une fortune dans des soins, parfois indispensables au bien-être physique et moral.
Vous pouvez aussi découvrir notre complémentaire santé sans questionnaire de santé.