Avoir une baisse de revenu à la retraite, mais que faut-il faire ?. Le système de prévention pour la retraite en Suisse est considéré comme le meilleur au monde. Pourtant, depuis quelques années, les assurés à l’AVS sont de plus en plus inquiets à propos de leur retraite.

Que faut-il faire avant la retraite lors d’une baisse de revenu

Selon un sondage effectué en 2020, la prévoyance vieillesse est une grande préoccupation qui touche 75 % de la population suisse. Ils craignent tous une baisse de leur niveau de vie après la retraite malgré la pension.

Pourquoi les rentes de la pension sont-elles en baisse ?

C’est une situation systémique concerne plusieurs domaines. Les rentes ne font que baisser depuis les 10 dernières années. Le système de prévoyance est en ce moment en phase de réforme notamment en ce qui concerne le 2e pilier. Certains observateurs pensent même que ce système ne convient plus aux changements sociétaux.

AVS
AVS

La pandémie du coronavirus n’a fait qu’exacerber la pression sur le 1er pilier et le 2e pilier. En effet, le virus a affaibli l’AVS qui était déjà mal en point. La baisse des activités induit une diminution des salaires ainsi qu’une augmentation du taux de chômage. Ce qui cause donc, le retard des cotisations au niveau de l’AVS. Les rentes de pension à la caisse ne sont pas pour autant en danger et aucune hausse des cotisations ou réduction des prestations n’est à prévoir.

D’autre part, la crise sanitaire met en lumière la situation des indépendants. Ils ne sont pas soumis à l’obligation de cotiser à l’AVS. En conséquence, bon nombre d’entre eux vont être fragilisés au moment de la retraite avec une pension amoindrie. La réforme du 2e pilier se trouve aussi dans une situation délicate.

Une baisse du taux de conversion à 6 %

Le 2e pilier fonctionne selon un système de capitalisation ordinaire, c’est-à-dire que vous pouvez retirer votre pension AVS sous forme de capitale qui correspond à la somme épargnée lors des cotisations ou prélèvements des impôts. C’est ce qu’on appelle l’avoir vieillesse. La plupart des caisses de pension prévoient des retraits en partie. L’avoir vieillesse non retiré est converti en rente. Le taux de conversion indique à combien s’élève cette rente par an.

Définie par la Loi de Prévoyance Professionnelle (LPP), la rente était fixée à 7 % puis à 6,8 %. Actuellement, dans le cadre de la réforme « prévoyance vieillesse 2020 », elle est à 6 %. Ce qui signifie une baisse des rentes pour les retraités chaque année. Afin de mieux comprendre la situation, voyons de plus près ce système réputé dans le monde.

Le système de prévoyance sociale en Suisse

Le système se base sur une solidarité intergénérationnelle ordinaire. Ce système est basé sur trois piliers. Selon le même sondage, la plupart des résidents suisses font encore confiance à ce système de retraite.

Le 1er pilier : la prévoyance étatique

Elle est obligatoire pour toutes les personnes qui travaillent en Suisse. Il s’agit d’une prévoyance qui vise à couvrir les besoins minimums et vitaux pour les assurés après le départ à la retraite, mais aussi en cas d’invalidité suite à un accident. Le 1er pilier est financé directement par les employés, les entreprises et les cantons à travers les cotisations et les impôts. La somme est déduite directement par les salaires des assurés.

Cette prévoyance est constituée par trois assurances :

  • AVS ou Assurance Vieillesse et Survivants
  • AI ou Assurance Invalidité
  • APG ou Allocation pour Perte de Gain

À l’âge de la retraite, l’AVS remplace une partie du salaire de l’assuré sous forme de rentes de vieillesse. En cas d’accident ou d’invalidité avant l’âge, les rentes d’invalidité interviennent et se transforment automatiquement en rentes de retraite. Dans le cas d’un décès aussi, cette assurance assure une rente aux survivants avec les allocations. Quant à l’APG, elle existe dans le cas où les deux autres assurances n’arrivent pas à couvrir le minimum vital.

Le 2e pilier : la prévoyance professionnelle

La prévoyance professionnelle vise le maintien du niveau de vie habituel des assurés à la retraite. Elle pallie l’AVS en constituant un capital. Chaque employé ayant un salaire minimum de 21 150 CHF/an doit cotiser directement sur son salaire fixé selon la loi. De leur côté, les employeurs peuvent cotiser plus.

Le 3e pilier : la prévoyance privée

Contrairement aux deux premiers piliers, celle-ci n’est pas obligatoire, mais tout de même inscrite dans la Constitution Fédérale. Elle assure un revenu complémentaire après la retraite sous forme de capitale. Chacun épargne de son côté auprès d’une banque privée. Le 3e pilier doit assurer aussi le maintien du niveau de vie des assurés puisque le 1er et 2e pilier ne rembourse que 60 % du dernier salaire.

assurance vie et AVS
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Les solutions, le 3e pilier serait une meilleure alternative

Comment préserver son niveau de vie actuelle ou même l’améliorer après la retraite ? Il existe de nombreuses solutions pour optimiser sa planification financière pour l’anticipation de sa retraite. La première, se tourner vers le 3e pilier. Certes, il n’est pas obligatoire et par conséquent, de nombreuses personnes n’y prêtent pas attention. Pourtant, le gouvernement ne cesse d’encourager les personnes à y souscrire et les cotisations se font par déductions fiscales au niveau des impôts. Si vous voulez en savoir plus sur le 3e pilier, les possibilités et les offres, contactez-nous via le formulaire.

À titre de rappel, seulement 60 % de votre dernier salaire sont remboursés et peut-être encore moins si votre revenu d’activité salariée est élevé. Pour rappel, le salaire maximum assuré est de 84 600 CHF par an. Afin de motiver les citoyens à cotiser pour un capital privé (3e pilier), l’état octroie certains avantages fiscaux :

  • L’épargne pour un capital sûr. Avec cette somme, vous avez la possibilité d’acheter une maison après votre retraite ou créer de petites entreprises pour devenir indépendant.
  • Couverture pour vos proches. La souscription à un 3e pilier protège votre famille en cas de lacune financière.
  • Exonération de l’impôt anticipée sur les capitales et les intérêts.

Une autre solution proposée par quelques personnes qui se rapprochent de l’âge de la retraite : prolonger la vie professionnelle. Travailler au-delà de l’âge fixé par la loi implique plus de temps pour cotiser, conduisant ainsi à une amélioration de votre pension. La meilleure solution reste de faire appel à un spécialiste.

Faites-vous conseiller par un consultant qui accordera de l’importance à l’anticipation de votre retraite. En souscrivant chez nous, vous profiterez de nos meilleurs conseils pour optimiser votre planification financière et améliorer votre retraite, sans oublier un rabais sur nos tarifs à la clé.