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UPC envisage une réduction jusqu’à 10 % de ses effectifs

Le groupe zurichois projette un allègement et une numérisation de son système d’affaires. Dans cette optique, environ 160 agents pourraient perdre leur emploi. Actuellement, la société compte dans les 1600 employés. Toutefois, le nombre de congédiements n’a pas encore été fixé.

Dans la mesure du possible, UPC souhaite diminuer l’effectif de son personnel en passant par l’intermédiaire des fluctuations naturelles (mutations à l’interne) ou les retraites anticipées. Ces nouvelles ont été communiquées à AWP la porte-parole d’UPC, Stéphanie Niggli pour certifier les informations émises vendredi dans la presse.

UPC Telecom dont le siège se situe à Zurich soutient qu’elle fera tout ce qui est nécessaire pour réduire autant que possible le nombre des licenciements.

Ainsi, la société n’est pas encore en mesure de déterminer avec précision le nombre de personnes qui seront touchées par ce licenciement. « Nous convoitons de mettre en place le modèle d’affaires inédit d’ici fin avril et l’évaluation actuelle indique une réduction approximative de 10 % » des salariés, a indiqué Stephanie Niggli.

Plusieurs secteurs dans l’ensemble des fonctions et positions hiérarchiques sont concernés par les suppressions d’emplois. La société met en place d’un plan social ayant fait l’objet d’une négociation avec les partenaires sociaux au bénéfice des collègues qui pourraient être congédiés. Stephanie Niggli soulève qu’ils ont déjà prévenu les offices cantonaux du travail des cantons concernés.

Perte de clients : une diminution enregistrée

L’an dernier, les résultats de l’entreprise ont connu une baisse de 3,5 % (1,25 milliard de francs) au bout d’une année. Toutefois, la société a pu freiner de manière conséquente la diminution du nombre de ses abonnés.

UPC envisage une réduction jusqu’à 10 % de ses effectifs
UPC envisage une réduction jusqu’à 10 % de ses effectifs

Le groupe a subi une perte de 168 000 abonnements en 2018, mais ce chiffre s’est limité à 68 000 l’année dernière.

Le supposé redressement n’est pas du tout lié avec la défaite du rachat d’UPUC à son possesseur, le géant américain Liberty Global, par Sunrise, a précisé la porte-parole. Pour rappel, suite à l’opposition de l’actionnaire majoritaire de Sunrise, la transaction, estimée à quelque 6,3 milliards de francs, a échoué face à l’opposition de l’actionnaire majoritaire de Sunrise.

Dès que Sunrise s’est résigné à poursuivre cette acquisition, la directrice de l’UPC a quitté son poste pour intégrer les États-Unis et Virgin Media, la plus grande succursale de Liberty Global.

Un nouveau dirigeant aux commandes

Ayant occupé le poste de responsable de la technologie, du réseau et des opérations de Liberty Global en Europe, le Néerlandais Baptiest Coopmans, prend la place de Severina Pascu pour diriger UPC. La firme s’active désormais avec son projet de redressement cette année. UPC évalue le potentiel existant afin de simplifier ses processus commerciaux et optimiser son prototype d’exploitation.

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