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Nestlé subit des critiques du syndicat

Après la mise en préretraite de 24 salariés à l’usine Nescafé à Orbe l’an dernier, Nestlé subit les critiques du syndicat Unia, car certains employés mis en préretraite se retrouvent dans des situations sociales déplorables. Malgré une CCT et la promesse d’une préretraite à des conditions très favorables, Nestlé déçoit le syndicat en pratiquant un partenariat social à géométrie très variable.

Licenciements déguisés en préretraite

Le prétexte évoqué pour la mise en préretraite était la suppression d’une ligne de production qui arrivait en fin de vie. Pourtant, parmi les 24 collaborateurs âgés entre 58 et 65 ans, certains ne travaillaient pas sur cette ligne, et comme par hasard, il s’agissait des employés les mieux payés. La baisse d’effectifs suite à la mise en préretraite représente 9% du personnel. Ainsi, pour de nombreux employés concernés, ces mises en préretraite seraient des licenciements déguisés visant à réduire la masse salariale.

Des mises en préretraite dans des conditions inacceptables
Des mises en préretraite dans des conditions inacceptables

Une préretraite dans la précarité

Selon un délégué syndical, les prestations de préretraite proposées aux personnes concernées ne sont pas dignes d’une entreprise comme Nestlé, qui gagne des milliards et se contente de donner des cacahuètes à ses ouvriers. En effet, plusieurs employés mis en préretraite se sont retrouvés dans une grande précarité.

Et même si quelques améliorations ont pu être obtenues pour certains, elles sont bien insuffisantes si l’on regarde les prestations qu’offrent d’autres entreprises lors de préretraites. Ainsi, le partenariat social est à dimension très variable chez Nestlé, qui aurait pourtant eu les moyens d’offrir un départ en préretraite digne à ses collaborateurs.

 

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