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Alstom licencie
Alstom licencie ! General Electric restructure son groupe et supprime 1300 postes du groupe français Alstom sur les 5500 en Suisse. Ces 1300 nouveaux licenciements toucheront essentiellement les sites de Turgi, Dättwil, Birr, Oberentfelden et Baden, tous dans le canton d’Argovie, mais toutefois, aucun des sites cités ne sera fermé.
General Electric va également licencier en Europe avec 1700 licenciements en Allemagne et 765 licenciements en France. A ce jour, General Electric négocie avec les représentants du personnel ; une restructuration visant à adapter les conditions du marché au domaine des turbines à vapeur et à gaz est actuellement mis en route et pense que les licenciements s’arrêteront aux 1300 licenciements actuels.
Les syndicats consternés par cette mesure !
Les syndicats ne comprennent pas cette mesure de licenciement ! Qu’il s’agisse d’Unia, d’Employé Suisse comme de Syna, tous reprochent à General Electric une opération afin de donner encore plus de profits aux actionnaires et à manquer de respect aux futurs licenciés.
De plus, l’on sait qu’il est plus facile de biffer des postes en Suisse avec une législation libérale par rapport à d’autres pays. Le syndicat Syna note que l’Etat Suisse n’a pas demandé de garantie quant à la présence des sites sur son territoire contrairement à la France.
Le gouvernement impuissant !
Johann Schneider-Ammann, chef du département de l’économie, au courant de cette situation depuis mardi se dit navré, mais ne peut rien faire sur la restructuration d’Alstom. Compte tenu du marché, il dit avoir une certaine compréhension sur cette décision.
Même si la situation est dramatique pour chacune des personnes licenciées, il n’y rien qui peut être fait ; la Suisse offre des avantages et certains grands groupes en profitent à leur guise.
En savoir plus :
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