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40 licenciements à l’aéroport de Genève

Dnata, la société d’assistance au sol travaillant à l’aéroport de Genève, a décidé de supprimer 40 postes sur les 330 existants. Une grève s’est automatiquement mise en marche et la direction de l’aéroport a jusqu’au 20 juin pour donner suite aux revendications. Quand on regarde le détail, on remarque que sur les 40 postes supprimés à l’aéroport, il y a 22 licenciements d’employés fixes et une réduction des heures effectuées par le personnel auxiliaire qui correspond à peu près de 15.5 postes. Tous ces licenciements à l’aéroport surviennent suite à la perte du mandat d’assistance ds vols de SN Brussels Airlines qui est repris par une autre entreprise d’assistance au sol présente à Genève, à savoir Swissport.

Chute de 11% dans les vols

Alors que la direction semble avoir pris une décision tranchée sans en référer à ses employés de l’aéroport, ces derniers estiment légitimement que rien ne nécessite ce licenciement massif au sein des employés de l’aéroport.

40 licenciements à l'aéroport de Genève
40 licenciements à l’aéroport de Genève

Du côté de Dnata, on sait que le nombre de vols traités entre juillet 2011 et juin 2012 a diminué de près de 11% : c’est dans un contexte de concurrence entre les deux entreprises d’assistance de l’aéroport que la décision a été prise. En effet, la compagnie a eu la même diminution du nombre de son personnel au cours de la même période et ils expliquent que cette suppression de 40 emplois offre 2 perspectives au personnel de l’entreprise, à savoir être au chômage pour ceux qui seront licenciés et être surchargés de travail pour ceux qui resteront en poste.

Hélas, trois fois hélas, la répartition des licenciements dans cet aéroport montre une volonté de l’entreprise de précariser les conditions d’emploi de l’ensemble du personnel de l’aéroport en diminuant la part de travail fixe au profit d’emplois à temps partiel ou auxiliaires. Le personnel de Dnata demeure indigné, meurtri, blessé et surtout inconsidéré : les syndicats ont calculé que ce n’e qu’un nombre minoritaire de postes qui seraient en trop et que cette légère surcapacité serait rapidement résorbée sans aucun licenciement collectif compte tenu du fort taux de rotation (turn over) du personnel à l’aéroport.

Pour éviter les soucis économiques liés au licenciement n’oubliez pas de conclure une protection du niveau de vie.

 

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