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Un détournement de la caisse de chômage

Trois de prison assortis d’un sursis partiel. C’est la peine qu’a prononcé le Tribunal correctionnel de Genève envers un fonctionnaire de la caisse de chômage jugé coupable d’escroquerie à la caisse de chômage.Durant plus de dix ans, un fonctionnaire qui a travaillé à la caisse de chômage en tant que taxateur, puis que chef de section de la caisse de chômage, a détourné 877 000 francs. Le prévenu avait ainsi imaginé un stratagème qui lui permettait de s’enrichir au dépend de la caisse de chômage. Il sélectionnait des femmes au chômage inscrites à la caisse de chômage, et leur versait une somme d’argent particulièrement élevée à titre de rattrapage. Il leur disait ensuite qu’il s’agissait d’une erreur de la caisse de chômage, et que les femmes concernées devait donc rembourser, en liquide,

la caisse de chômage.Les postes qu’il occupait au sein de la caisse de chômage lui permettaient en effet d’accéder aux dossiers de ces femmes. Il les choisissait plutôt instables, afin de pouvoir les escroquer plus facilement. Mais l’escroquerie à la caisse de chômage a failli se retourner contre ses femmes, deux d’entre elles ayant été accusées elles aussi, du fait des sommes importantes qu’elles avaient perçues de la part de la caisse de chômage. Mais elles ont finalement été disculpées, notamment grâce au fait que leurs situations difficiles de l’époque les rendaient particulièrement naïves et fébriles.

Un détournement de la caisse de chômage
Un détournement de la caisse de chômage

Le prévenu a expliqué que son stratagème n’avait pas pour seul objectif de s’enrichir au dépend de la caisse de chômage, mais aussi d’aider les femmes escroquées. Argument démonté par les avocats des plaignants, qui ont démontré justement que cela avait apporté plus d’ennuis qu’autre chose aux dames escroquées par la caisse de chômage.

L’État a quant à lui décidé de porter plainte contre son ancien fonctionnaire de la caisse de chômage. Le stratagème avait été découvert à cause de l’attitude de l’escroc, qui conservait les dossiers des femmes qu’il escroquait dans son propre bureau à la caisse de chômage, afin d’éviter tout contrôle.

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