Le taux du chômage, de 2.8%, n’a pas changé en Suisse le mois dernier. Toutefois, même si la tranche des 15-24 ans est la moins touchée, la restauration, l’hôtellerie, la construction et le commerce de gros sont encore des secteurs en difficulté, et ce, pour tous les âges.

Une augmentation de chômage a toutefois été constatée, par rapport au mois de septembre 2011. Alors que, curieusement, le taux de chômage baisse chez les jeunes, cela veut donc dire que ce sont surtout les plus de 30 ans qui sont les plus touchés par ce fléau. Pour les trentenaires et plus, ce taux du chômage augmente de 8,1%, alors qu’il diminue de 1.1% chez les jeunes. En moyenne, cela représente toutefois une augmentation annuelle de 9,1%.

On a observé que le taux de chômage actuel est le plus important à Neuchâtel, avec 4,8%, taux égal à celui du mois d’août. Dans cette commune, comme dans bien d’autres, le chômage est encore élevé, comme à Genève, où il représente 4.7%.

Toutefois, certaines villes arrivent à surmonter l’épidémie « chômage ». Par exemple, Fribourg se montre bonne élève, son taux de chômage ne dépassant pas les 2.3%. Restant stable, il montre que cette ville possède une bonne politique économique. Suivent le Valais, puis le Jura, dont le taux de chômage est quasi égal. En règle générale, tous les cantons alémaniques ont un taux de chômage inférieur à la moyenne nationale Suisse, contrairement à Bâle-Ville et Zurich, où le chômage reste élevé avec 2,9%.

Selon les sexes, nous notons une baisse de chômage plus importante chez les hommes que chez les femmes. Malgré cette différence, les proportions restent en grande partie égale.

En conclusion, nous dirons que le taux de chômage en Suisse n’est pas encore alarmant. En dépit de quelques changements, notre pays reste stable, quant à l’emploi. Effectivement, notre pays parvient à conserver un taux de chômage raisonnable. Malgré la crise du chômage qui touche tout le pays, les entreprises sont encouragées dans la création d’emplois supplémentaires, afin de préserver ce taux, voire de le baisser, tout en gardant les emplois déjà en place.